Pablo Asselin a toujours été un aventurier dans l’âme. Durant son enfance à Paris, il rêvait de devenir archéologue comme Indiana Jones. Il se décrit encore aujourd’hui comme un rêveur à la recherche de périples dans la nature.
Ce n’est donc pas par hasard qu’il a eu l’idée, après avoir fini ses études à Montréal, d’entreprendre une traversée de l’Europe à vélo de 7600 km de la Norvège au Portugal sur l’European Divide Trail durant l’été 2024.
« C’est quelque chose que j’avais en tête depuis longtemps, sans jamais me décider. Puis, un de mes amis venait de faire un voyage semblable et ça m’a fait me dire, pourquoi pas moi aussi? » Après avoir multiplié les petites aventures durant ses 3 années au Canada, c’était enfin le temps pour Pablo d’entreprendre quelque chose de plus grand.
C’est par hasard toutefois qu’il a trouvé AlterGo, lorsqu’il a décidé qu’il ne ferait pas seulement son voyage pour lui-même, mais qu’il chercherait également à lever des fonds pour aider d’autres personnes. La mission de l’organisme l’a immédiatement intéressé et tout a rapidement commencé à se mettre en place. Un passage au Défi sportif AlterGo l’a convaincu. Lui qui a toujours aimé le sport, il a tout de suite été conquis par le dépassement de soi et la détermination des jeunes athlètes.
Traverser l’Europe en vélo
Pourquoi le choix de traverser l’Europe en vélo? « Je voulais en voir plus de mon continent. C’était une manière de redécouvrir ses paysages sous un nouvel angle, en pleine nature, loin des zones touristiques. » Le trajet qu’il a emprunté lui a permis de faire exactement cela alors qu’il a pédalé de la Norvège au Portugal en passant par la Suède, le Danemark, l’Allemagne, la France et l’Espagne.
« Ça m’a permis de voir des paysages très variés. Au Nord, il y avait des paysages enneigés et il faisait toujours clair. En Espagne, les paysages étaient presque désertiques et il faisait près de 40 degrés. Ça changeait de jour en jour. »
Pablo parcourait environ 100 km par jour, mangeait beaucoup de nouilles instantanées, campait ou couchait dans des refuges tout au long du chemin et faisait de très belles rencontres.
« Quand je ne pouvais pas camper, j’allais sur l’application Warmshowers. Ça permet de se connecter avec des cyclistes qui accueillent d’autres cyclistes chez eux pour une nuit. Les gens étaient tellement généreux. J’ai vraiment fait de belles rencontres, c’était incroyable de voir la confiance et l’humanité des gens. »
Le périple de Pablo a duré 76 jours. Il a donc eu le temps de s’acclimater physiquement à la difficile tâche de pédaler chaque jour et de franchir des dénivelés importants. Et tout au long de son trajet, il a gardé en tête ce qu’il avait vu au Défi sportif AlterGo.
« Sur mon guidon de vélo, tout au long de mon voyage, j’avais le bracelet qu’on m’a donné au Défi sportif AlterGo. C’était vraiment une bonne motivation. »
Des nuits qui ne sont pas de tout repos
Entre dormir en camping dans la nature aux abords d’un sentier de vélo isolé et dormir chez des inconnus, en ne sachant jamais où on va dormir le soir même, la fatigue accumulée est inévitable, surtout lors d’un défi physique aussi exigeant que de traverser l’Europe à vélo. Et Pablo a passé certaines nuits particulièrement mouvementées : coup de feu, individus douteux errant autour de sa tente…
Les derniers jours du voyage ont été émotifs pour Pablo. Sur son vélo, il avait eu le temps d’assimiler ce qu’il venait de vivre dans les derniers mois. « Mes émotions étaient inégales. J’ai pleuré de joie quelques fois. »
Au Cap Saint-Vincent au Portugal, Pablo a terminé son voyage devant les falaises qui donnaient sur l’Océan Atlantique, une vue significative de la fin d’un long périple.
« Ma mère et mon beau-père étaient là. Ils avaient une bannière de ligne d’arrivée. Ils ont convaincu des gens qui étaient là de se joindre à eux pour m’accueillir. On a bu de champagne, c’était une belle fin. »
Une levée de fonds réussie
Si lever des fonds n’est pas une mince tâche, Pablo a été bien accompagné par l’équipe d’AlterGo, principalement par Michelle Boulanger, directrice adjointe, philanthropie. « J’ai vraiment senti que c’était humain et pas une machine comme les très grandes organisations, j’ai aimé avoir des contacts avec l’équipe pour m’aider dans la levée de fonds. »
Que ce soit du soutien dans la façon d’utiliser les réseaux sociaux ou dans le côté technique de la levée de fonds, l’équipe d’AlterGo est toujours là pour épauler les personnes qui, comme Pablo, veulent entreprendre des projets au profit de l’organisation.
Prochaines aventures?
« C’est sûr que pour l’instant, je dois travailler un peu avant de repartir. Mais avec mon père on a le projet de traverser l’Atlantique en voilier. Je n’en ai jamais fait, mais j’ai un ami qui a un voilier en Gaspésie. Je vais voir si je peux aller m’initier d’ici là. »
Et est-ce que Pablo sera au prochain Défi sportif AlterGo? « Oui, autant que possible! »
Vous avez un projet de levée de fonds et aimeriez collaborer avec AlterGo? Contactez-nous!
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