Cette année, le volet scolaire du Défi sportif AlterGo présente pour la toute première fois une compétition de para-aviron.
Pourquoi le para-aviron? Parce que c’est un sport trop peu connu, qui peut être pratiqué par des personnes ayant une variété de limitations fonctionnelles.
Et parce que l’équipe d’Aviron Québec est en mission pour changer cela, pour rejoindre plus d’athlètes, plus de clubs, plus de jeunes, plus de coachs potentiels et faire grandir le partout dans la province.
L’aviron et le para-aviron, sports de possibilités
L’aviron se sépare en 4 disciplines : l’aviron classique, le para-aviron, l’aviron en mer et l’aviron en salle qui se pratique sur un rameur simulant ce qui se passe sur l’eau.
Le para-aviron, plus spécifiquement, compte actuellement 3 classes : PR1 pour les athlètes paraplégiques, PR2 pour les athlètes qui ont un usage limité de leurs jambes et PR3 pour les athlètes amputés, avec une limitation visuelle ou autre.
Akram Othmani, entraîneur et responsable du développement chez Aviron Québec, affirme que « le plus important pour toutes ces catégories-là, c’est que l’intégration se fait d’une façon très sécuritaire. Le développement se fait sur des bases scientifiques, jusqu’à ce que l’athlète puisse commencer à ramer tout seul sur un plan d’eau. »
Au-delà des athlètes ayant une limitation fonctionnelle, l’aviron est un sport sécuritaire pour une variété d’athlètes, dont ceux à risques de commotions cérébrales, souligne Nadine Boutin, directrice générale de l’organisation.
De plus, c’est un sport qui peut être commencé à tous les âges, même tardivement, et qui présente plusieurs bénéfices. « Ça utilise, je pense, 84% des muscles de ton corps, c’est un sport hyper complet. »
Le para-aviron est un sport paralympique comme l’aviron est un sport olympique. Il permet d’être compétitif, de faire de la performance, si on le souhaite, ou simplement d’avoir du plaisir sur l’eau en profitant du grand air, souligne Akram. « On essaie de créer un environnement où les athlètes, même s’ils n’ont jamais essayé l’aviron, y trouvent du plaisir. Ce n’est pas la performance qui compte pour nous, mais c’est l’épanouissement et d’être actif. »
Développer le potentiel en para-aviron partout au Québec
En présentant une compétition au Défi sportif AlterGo, Aviron Québec souhaite faire connaître le sport à toujours plus de monde.
Le para-aviron se pratique seul ou en équipe et adaptable pour différentes limitations de différentes façons. « Il y a tellement de possibilités, il faut faire connaître ça », indique Nadine.
L’organisation est aussi en contact avec des clubs et des écoles pour mettre en place des programmes partout au Québec pour recruter et augmenter sa base d’athlètes et d’entraîneurs, comme le souligne Akram.
« On essaie d’intégrer [le para-aviron] dans les écoles. On aimerait bien ça être en communication avec toutes les écoles pour rendre l’aviron accessible à tout le monde. »
L’équipe sent déjà l’engouement pour le sport dans les différents événements auxquels elle participe. Elle espère continuer de surfer sur la vague pour développer le potentiel du sport au Québec.
Et pour celles et ceux qui sont intéressés à essayer le sport, devenir entraîneur ou à développer un programme dans leur région? « Écrivez-vous! La meilleure façon c’est de nos rejoindre à info@aviron.ca », conclut Nadine.
Comment fonctionne la compétition de para-aviron au Défi sportif AlterGo?
Lorsqu’une école se présente, on note le nom de l’école et des jeunes, puis on cumule le métrage par jeune en 45 secondes sur l’ergomètre (communément appelé rameur). Après les 2 jours de compétitions (lundi 28 et mardi 29 avril), les résultats seront cumulés et l’école ayant fait le plus de mètres recevra la bannière. Le meilleur jeune va également gagner une médaille.
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