On est en plein dans les Jeux paralympiques de Paris 2024 et pendant les prochains jours, on aura l’immense plaisir de voir nos athlètes s’illustrer en paranatation.

Et bien que si on la compare à d’autres disciplines telles que le rugby ou le basketball en fauteuil roulant, la paranatation est plus familière, certaines adaptations spécifiques et particulières sont nécessaires pour en faire un sport adapté à une aussi large variété de capacités physiques.

Voici donc 3 adaptations qui rendent la natation adaptée à une grande diversité de personnes ayant une limitation fonctionnelle.

 

Une classification inclusive

Comme dans plusieurs parasports, les athlètes de paranatation sont classés selon le type et la sévérité de leur limitation fonctionnelle. Comme la nage est une activité sportive largement accessible, la paranatation comme discipline de compétition est également inclusive et accessible à plusieurs limitations fonctionnelles : déficiences motrices, intellectuelles et visuelles.

Les athlètes de paranatation sont classés de 1 à 14 selon leur type de limitation de la façon suivante :

  • 1 à 10 pour les handicaps moteurs, 1 étant les handicaps les plus légers et 10 les plus sévères.
  • 11 à 13 pour les déficiences visuelles, également des plus légères aux plus sévères.
  • 14 pour les déficiences intellectuelles.

À ces cotes s’ajoute une lettre selon les styles de nage. La lettre S est utilisée dans la classification pour les épreuves de crawl, de dos et de papillon, SB pour les épreuves de brasse, et SM pour les épreuves combinant les 4 nages. Cette classification permet de garder les compétitions équitables.

 

Des règles et modalités adaptées

Selon les besoins des athlètes et les caractéristiques de leur limitation fonctionnelle, différentes adaptations permettent de rendre les compétitions de natation accessibles à tous selon leur classification.

Par exemple, les départs se font parfois directement dans l’eau ou assis sur la plateforme de départ s’il est difficile de s’y tenir debout.

Les nageurs ayant une déficience visuelle ont un adjoint qui les tape lorsqu’ils approchent du mur de la piscine afin de leur signaler quand effectuer un virage ou terminer la course.

Pour le reste, les équipements de la paranatation sont les mêmes qu’en natation non adaptée.

 

Un système de pointage pour les épreuves de relais

À l’image d’autres sports d’équipe, les relayeurs des épreuves de paranatation par équipe doivent respecter un nombre maximum de points selon leur classification. Par exemple, les athlètes classifiés SB8 comptent pour 8 points du total de l’équipe à une épreuve de brasse.

Aux Jeux paralympiques de Paris, on compte des épreuves lors desquels le total des points de l’équipe est d’au plus 20, 34 et 49 points, ainsi qu’une épreuve réservée aux athlètes classés S14.

 

La paranatation est un sport qui attire l’attention aux compétitions de grande envergure, aux Jeux paralympiques comme au Défi sportif AlterGo. Les athlètes québécois font bonne figure à l’international. On n’a qu’à penser à l’illustre carrière de Benoît Huot, la dominance d’Aurélie Rivard, et les performances d’étoiles montantes telles qu’Alisson Gobeil et Tyson Jacob.

 

À lire également :

 

Sources

https://fnq.ca/decouverte/paranatation-criteres-dadmissibilite-et-classification/

https://paralympique.ca/sport/para-natation/

https://www.swimming.ca/fr/education-de-la-paranatation/

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