L’aventure de Guylain Bélanger dans le parahockey a débuté à Repentigny, en 2002. C’est 8 ans de passion plus tard, en 2010, qu’une collaboration avec Maxime Gagnon (à l’époque gestionnaire des opérations du Défi sportif AlterGo) débouchera finalement sur la fondation de Parahockey Montréal.
Guylain, qu’est-ce que tu aimes le plus du parahockey?
Ce qui m’a tout de suite plu au parahockey, c’est la sensation de patiner et le plaisir de jouer au hockey, que j’ai tout de suite retrouvés.
Quelle est ta plus grande fierté par rapport à Parahockey Montréal?
Ma plus grande fierté est sans doute de voir combien de membres et de régions peuvent maintenant pratiquer le parahockey!
Nous avons commencé avec une vingtaine de joueurs sur les territoires de Montréal et de Laval, et nous sommes maintenant plus de 160 membres dans 7 régions différentes, soit : Abitibi, Laval, Montréal, Montérégie, Estrie, Québec et Chaudière-Appalaches.
Nous avons aussi développé une collaboration avec quelques autres pays, dont la France et la Chine, qui sont venus nous voir la saison dernière. Les joueurs de France sont surtout venus pour notre expertise à ajuster les luges et les bâtons, dans le but d’optimiser les performances de chaque joueur. Les Chinois sont venus pour jouer contre notre équipe du Québec, afin de parfaire leur jeu pour avoir une équipe nationale aux Paralympiques.
Après avoir été président de Parahockey Montréal pendant 2 ans, tu es maintenant le préposé à l’équipement de l’organisme. Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’impliquer dans la réparation et l’ajustement de luges?
Je me suis retiré du jeu, il y a 6 ans, à cause de blessures, mais j’ai tout de même joué pendant 12 ans. Et, même lorsque j’étais joueur, j’avais déjà commencé à faire des réparations et des bâtons.
J’ai continué d’aller à l’aréna, même en étant blessé, j’avais donc plus de temps pour réparer, ajuster et assembler des bâtons.
Comme j’adore le parahockey et que je veux faire connaître ce sport au plus grand nombre de personnes possible, j’ai décidé de continuer à faire ça à temps plein, après avoir décidé d’arrêter de jouer.
Outre le parahockey, quels sont tes passe-temps?
J’aime beaucoup le vélo à mains, m’entraîner, la mécanique. Ma blonde et moi faisons pas mal de camping. Je pratique aussi le paratir.
L’accessibilité universelle est un enjeu qui te tient à cœur. Peux-tu nous en dire plus sur les autres projets dans lesquels tu es impliqué?
Effectivement, cela me tient beaucoup à cœur. Je fais des marches exploratoires avec Altergo et la Ville de Montréal et je participe aussi au Collectif Accessibilité Universelle (Collectif AU).
Photo de groupe des récipiendaires du prix Célébration remis par AlterGo en 2019. À l’avant-plan, Guylain et son collègue de Parahockey Montréal, Simon Bénard.
Si tu avais une baguette magique et que tu pouvais résoudre, dès maintenant, un problème en accessibilité universelle, lequel serait-ce?
Je vais prêcher pour ma paroisse, mais si je dois en choisir un, ce serait qu’il y ait des rampes d’accès ou des ascenseurs partout!
Qu’est-ce que tu aimerais rayer de ta « bucket list » (liste d’événements à vivre dans la vie d’une personne) dans les deux prochaines années?
Je crois que ce serait d’aller en Colombie, je rêve d’y aller depuis plusieurs années.
Si tu étais…
Un dicton? « Rome ne s’est pas fait en criant César… » (Je sais que c’est pas le vrai, mais je l’adore!)
Une plante? Palmier
Une chanson? On the move (Mudvayne)
Un super pouvoir? Voler
Un animal? Lézard