Ce vendredi 3 mai était la dernière journée du volet scolaire au Complexe sportif Claude-Robillard en plus d’être la journée des compétitions de natation primaire.

Alexandre Doyon participait aux compétitions de 25m et de 50m en nage libre, en plus d’avoir participé en athlétisme plus tôt cette semaine. Au courant des 2 derniers mois, il s’entraînait 2 fois par semaine avec son centre de réadaptation Marie-Enfant. Ça tombe bien, car « il bouge sans arrêt à la maison. C’est une bonne façon de canaliser son énergie parce qu’il en a à revendre », souligne sa mère.

Heureusement, puisqu’en plus de sa participation avec son centre, Alexandre jouait aussi au parahockey avec l’équipe des gris de Montréal qui a remporté la médaille d’or au tournoi junior la fin de semaine dernière.

 

Un événement parfaitement adapté

 

La famille participe au Défi sportif AlterGo pour la deuxième fois cette année et les parents d’Alexandre, Marie-Andrée Clairmont et Jean-Philippe Doyon ne pourraient pas être plus heureux de l’événement.

« C’est fou, c’est tellement une belle ambiance », commence Marie-Andrée, « et puis, on connaît quand même beaucoup les enfants qui participent, donc c’est vraiment super. Pour nous aussi, les parents, c’est une chance de se revoir. »

Pour Jean-Philippe, le Défi sportif AlterGo est comme leurs Jeux olympiques annuels. Ce ne sont pas tous les sports qui sont accessibles aux jeunes qui, comme son fils, ont un handicap physique, qui sont adaptés. Mais le Défi sportif AlterGo est parfaitement adapté à leurs besoins, ce qui fait vraiment une différence dans la vie d’Alexandre et de ses amis.

Entre autres, le fait de pouvoir participer à différents sports avec son Centre permet à Alexandre de développer de nouvelles aptitudes. « C’est comme des séances de physiothérapie, mais le fun.  Souvent avec l’ergothérapie et la physiothérapie, on veut encourager les enfants à bouger, à développer des habiletés et des muscles. Puis, dans ce cadre-là en plus, c’est bon pour les aider à guérir et développer toutes sortes d’habitudes de vie. »

« On vient ici et puis on sait que nos enfants, ils vont vivre un moment incroyable. On est super fiers à la maison. Alexandre il a hâte, il collectionne les médailles. Pour nous, ça nous permet d’oublier la routine de la vie, de venir dans un événement qui est vraiment le fun » continue Jean-Philippe. « C’est un super bel événement. On remercie tous les bénévoles, l’organisme, tous les gens qui s’en occupent pour nos enfants. C’est vraiment apprécié. On n’a pas souvent la chance de le dire à tout le monde. »

 

Une passion commune pour le parahockey

 

Jean-Philippe exerce également le rôle d’entraineur pour l’équipe de parahockey de son fils qui pratique ce sport depuis maintenant 3 ans. On sent la passion du père pour le parahockey et l’équipe de son fils, qui voyage maintenant en Ontario et même aux États-Unis pour participer à des compétitions.

« C’est tellement le fun de voir la chimie qui s’est créée entre ces jeunes-là. […] Il n’y a pas de différences, sur la glace, tout le monde est pareil. Tout le monde veut gagner, tout le monde veut s’amuser » souligne Jean-Philippe Doyon.

Mais les objectifs principaux pour l’équipe restent d’avoir du plaisir, de ne pas abandonner, persévérer et de travailler les positions et les jeux d’équipe. Selon Jean-Philippe, ça amène les résultats. « L’équipe, juste en travaillant sur ces trois points là, ils sont rendus super bons. Quand on joue contre les équipes des autres villes, on est durs à arrêter. Ça fait que c’est encore plus le fun. »

Bien qu’il connaissait le parahockey avant qu’Alexandre se joigne à une équipe, son père n’aurait pas pu imaginer la nature technique du sport. « C’est tellement difficile d’être sur une luge de garder son équilibre, on développe toutes sortes de muscles parce que ça nous fait faire des mouvements qu’on n’est pas habitués de faire. »

D’ailleurs, un match enfants contre parents qui a terminé 15-2 en faveur des plus jeunes a bien montré que ce n’est pas un sport facile, même pour d’anciens joueurs de hockey confiants dans leurs capacités. « Ils nous ont vraiment sacré une volée, si je peux me permettre l’expression. Mais on a eu du plaisir, et puis ça nous a permis aussi à nous, les parents, de voir à quel point c’est difficile. »

Et Jean-Philippe est vraiment content de partager l’expérience du parahockey avec son fils et de le voir se donner à 100%. Mais surtout, il aime voir le groupe de parahockey évoluer ensemble dans ce sport, comme dans la vie. « La gang joue au parahockey sur la patinoire, mais aussi ils reviennent à la maison et ils jouent ensemble à leurs jeux en ligne. Ils sont vraiment tissés serrés. C’est une gang de jeunes qui vivent loin, mais qui forment une belle équipe. Le parahockey, c’est quelque chose qu’ils vont pouvoir garder toute leur vie. Ils vont pouvoir joueur encore ensemble à 40 ans et puis c’est vraiment mon but que cette gang-là puisse se suivre longtemps. »

Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer des actualités du Défi sportif AlterGo!
Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer des actualités d'AlterGo!