Océane Richard est une habituée du Défi sportif AlterGo. Elle participe au volet scolaire depuis près de 10 ans et elle a vraiment l’événement à cœur. Cela fait de cette jeune femme attachante une excellente athlète ambassadrice pour notre 42e édition. Et cela rend cette dernière participation d’Océane au volet scolaire du Défi sportif AlterGo encore plus spéciale.
Être active sans limitation
Océane Richard a la trisomie 21. C’est une jeune femme structurée, serviable, toujours contente et très active. Parce que pour ses parents, Nadia et Pascal, qui ont toujours eux-mêmes été actifs, il était normal d’encourager Océane à bouger dès son plus jeune âge.
Marches en forêt, raquette, natation, depuis son enfance Océane pratique toutes sortes d’activités physiques et elle prouve qu’il n’y avait pas de limite à ses capacités. Et, avec une jeune femme comme Océane qui sait si bien apprécier les choses simples de la vie, ces activités comme la marche en forêt deviennent également une raison de s’émerveiller.
Océane a aussi suivi des cours de patinage artistique. Au début, ses parents n’étaient pas certains qu’elle serait capable d’apprendre à patiner, mais elle a réussi. Récemment, une sortie de patinage a même montré qu’elle se souvenait des apprentissages faits dans ses cours, plus de 10 ans auparavant.
Travailler en équipe
La première fois qu’elle a participé au Défi sportif AlterGo, Océane a fait de la gymnastique rythmique et a gagné une médaille. En grandissant, elle a commencé à explorer plus de sports dont la natation et éventuellement les sports collectifs.
Ceux-ci sont devenus de plus en plus importants à sa participation à l’événement à mesure qu’Océane a développé un intérêt pour les sports d’équipe.
Sa mère Nadia souligne que ceux-ci ont aidé à développer son esprit d’équipe et son goût pour les activités de groupe. « Parce que le Défi sportif AlterGo, ça nécessite souvent des sports de groupe, je pense qu’elle aime ça, elle a vraiment un intérêt pour [les sports collectifs] dans les dernières années, de ne pas faire les choses en solitaire, mais d’avoir des gens autour d’elle. »
Quand Océane parle du Défi sportif AlterGo et du temps passé à s’entraîner à l’école pour sa participation aux compétitions, on sent son bonheur à passer du temps avec ses camarades de classe et ses enseignantes et à être active avec eux.
Faire son petit bout de chemin
Cette année, c’est le dernier Défi sportif AlterGo d’Océane dans le volet scolaire, puisqu’elle va obtenir son diplôme. Elle va commencer l’école des adultes à l’automne et continuer à développer son autonomie.
Déjà, elle fait un stage dans une épicerie où elle accomplit des tâches assez précises dans un environnement qui est valorisant parce qu’on lui fait confiance. Océane sait ce qu’elle veut, c’est elle qui a demandé spécifiquement un stage à cette épicerie et elle se montre à la hauteur, effectuant son travail de façon minutieuse et attentionnée.
Sa famille est très fière de la voir ainsi faire son petit bout de chemin. « Elle ne s’en laisse pas imposer. C’est ça qu’on veut, qu’elle décide de plus en plus par elle-même, qu’elle fasse ses propres choix. C’est ça la vie d’adulte finalement. »
Des journées de rêve
Puis, être athlète ambassadrice de son dernier Défi sportif AlterGo aussi, ça fait partie de ça.
« C’est une fierté. Elle a ses propres passions qui sont reconnues à travers votre choix. Vous avez une athlète ambassadrice qui a à cœur le Défi sportif AlterGo, c’est vraiment un bel accomplissement. Ça l’encourage à continuer ces activités-là. »
Et pourquoi Océane a-t-elle autant à cœur le Défi sportif AlterGo?
« Elle aime tout dans l’ensemble, parce que souvent ils partent pour la journée, ils amènent leur lunch et puis c’est structuré. Elle voit du monde qu’elle connait, elle voit son père [Pascal Richard, qui participe au Tour cycliste du SPVM depuis plusieurs années], elle voit Maxime [Gagnon, PDG d’AlterGo], elle voit d’autres athlètes qu’elle connait aussi. Dans l’ensemble, ce sont des journées de rêve pour eux, ils savent que ces journées-là c’est pour eux seulement. Dans l’ensemble, c’est toute la structure qu’elle apprécie, je pense. De la simple petite collation à l’activité sportive et toute la vie sociale que ça amène. »
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Jonathan Vermette – Le triple paralympien
