À son premier Défi sportif AlterGo, en 2017, Alisson Gobeil a découvert un monde qu’elle ne connaissait pas : le monde du sport adapté où tous les athlètes ont une limitation.

Aujourd’hui, 7 ans plus tard, Alisson s’entraîne pour les qualifications des Jeux paralympiques de Paris 2024 dans l’espoir de faire partie de l’équipe canadienne. Elle a passé la dernière année à voyager pour participer à des compétitions à l’international, dont les Jeux parapanaméricains de Santiago en 2023 où elle s’est qualifiée à toutes les finales et est maintenant détentrice de 4 records canadiens de paranatation.

Le Défi sportif AlterGo a joué un rôle important dans son parcours, c’est vraiment où tout a commencé pour elle. « Tout part d’ici ». Tout part du sentiment d’être acceptée, égale, encouragée. Tout part de la découverte des compétitions qui sont adaptées à ses besoins.

Et cela l’a menée vers l’adrénaline des compétitions internationales, la chimie de nager contre d’autres athlètes avec une limitation fonctionnelle. Pour Alisson, qui est la seule paranageuse de son calibre de sa région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, ça fait vraiment toute une différence.

Alisson Gobeil relève les défis avec le sourire. Selon ses parents, elle a une facilité d’adaptation à toutes les situations grâce à toutes les aventures qui lui arrivent depuis qu’elle est enfant. Et bien sûr, ils sont fiers de voir le niveau auquel Alisson s’est rendu grâce à son travail et sa détermination.

Alisson aussi est fière de son parcours et reconnaissante de pouvoir passer le message aux jeunes para-athlètes en région éloignée que, malgré les défis supplémentaires qu’ils rencontrent, c’est possible de réaliser leurs rêves sportifs.

 

Est-ce que tu peux nous parler de ta première expérience au Défi sportif AlterGo?

Ça avait vraiment été le fun comme expérience. C’est pas mal de là que j’ai vraiment commencé à plus m’investir plus dans la natation, parce que j’ai rencontré des personnes avec handicap comme moi.

 

C’était en quelle année?

En 2017, je pense. La compétition était sur deux jours.

 

Qu’est-ce que ça signifie pour toi d’être athlète ambassadrice du Défi sportif AlterGo?

Je suis vraiment reconnaissante, c’est vraiment un grand plaisir pour moi. C’est sûr que de voir tout le parcours que je fais, j’en dois une grande partie à cette compétition-là entre autres. Puis, c’est le fun que ça soit reconnu.

 

Quel est ton meilleur souvenir au Défi sportif AlterGo?

Vraiment, ça a été d’être incluse… d’être acceptée. De voir qu’on n’a pas tous la même maladie ou le même handicap, mais de voir qu’on est tous pareils en fin de compte. Puis, on se faisait vraiment encourager, vraiment plus qu’aux compétitions régionales qu’on fait ici.

 

Quel a été l’impact du Défi sportif AlterGo sur ta vie?

C’est vraiment de là que toutes les autres opportunités ont découlé.

 

Comment prépares-tu pour tes compétitions?

Je pratique vraiment une chose précise que je veux améliorer à la fois, je me concentre sur ça.

 

Tu as eu vraiment une grosse année bien occupée, tu as voyagé beaucoup et tu as participé à beaucoup de compétitions. Comment as-tu trouvé toutes ces expériences?

C’était vraiment, vraiment le fun. C’est tellement un autre monde, ce n’est pas la même adrénaline que les compétitions ici. Je n’hésiterais pas à repartir.

 

Avec les compétitions, l’entraînement, l’école et tout ça, tu dois être très occupée, as-tu des trucs pour composer avec tout ça?

Je n’ai pas vraiment de trucs…l’école, c’est dur, mais comme je fais mes années sur un an et demi, je ne me mets pas trop de stress avec ça. Je finirai quand je vais finir.

 

Qu’est-ce que tu aimerais accomplir dans les prochaines années?

Je vise les Jeux paralympiques de Paris 2024, faire partie de l’équipe canadienne. Je vais continuer la natation, peu importe ce qui va se passer cette année.

 

Quelle est ta plus grande fierté?

Je pense que c’est d’être rendue où je suis maintenant.

 

Quel message aimerais-tu passer aux jeunes athlètes qui ont une limitation fonctionnelle, particulièrement ceux qui vivent en région éloignée?

Je dirais que vraiment, même s’ils sont en région éloignée ou qu’ils ont des limitations, que tout est possible, de croire en eux. Ils peuvent tout faire. S’ils participent au Défi sportif AlterGo, ils vont réaliser que c’est un autre monde. Il faut croire et réaliser vos rêves.

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