C’était il y a une vingtaine d’années. Maxime-Valérie Olivier, future paranageuse S3 de niveau international, faisait son secondaire 4 à l’école Joseph-Charbonneau. Le programme de paranatation de l’école commençait avec deux éducatrices, Julie et Julie, qui faisaient faire des exercices de type physiothérapie dans l’eau à leurs élèves atteints de déficience motrice.

Rapidement, le potentiel de Maxime-Valérie s’est révélé et la jeune athlète a commencé à évoluer dans le milieu de la paranatation et des compétitions plus organisées. Elle suivait dans les traces de sa cadette Maryline, qui pratiquait à cette époque aussi la natation.

Et les deux étaient suivies par leur père Serge Olivier, photographe. Bien que Serge se concentrait plutôt sur les portraits, il avait entrepris de photographier les compétitions de natation de ses filles. Entrepris de développer une spécialité dans ce type de photographie complètement différent.

 

Père et fille à l’international

C’est comme ça que Serge a découvert le Défi sportif AlterGo. « Je suis venu prendre des photos de Maxime-Valérie et j’ai découvert le Défi sportif AlterGo. » Le père pensait assister à un événement uniquement de paranatation. « Je me suis rendu compte qu’il y avait des milliers d’enfants qui participaient dans toutes les catégories. »

Sur place, il a rencontré un ami qui était photographe bénévole. Il s’est tout de suite dit qu’il voudrait faire de même.

Dans les années suivantes, Serge a continué de suivre Maxime-Valérie dans toutes ses compétitions, alors que la jeune femme évoluait dans son sport au point de participer à plusieurs compétitions à

l’international, dont 2 essais paralympiques.

« Toute sa carrière, j’ai voyagé avec elle pour l’aider et prendre des photos. » De très belles expériences père-fille.

Puis, Serge a finalement pu réaliser son souhait de participer au Défi sportif AlterGo comme photographe bénévole. Cette année était sa 7e édition de l’événement comme tel.

 

Une expérience humaine unique

Pourquoi Serge revient-il chaque année? « C’est grâce à tout le monde. Quand on goûte au Défi sportif AlterGo, on l’aime. C’est une expérience unique, très humaine, enrichissante. »

Ayant voyagé longtemps avec sa fille Maxime-Valérie, Serge connait personnellement l’expérience de la vie avec une limitation fonctionnelle. « C’est déjà une expérience particulière, mais quand on vient [au Défi sportif AlterGo] dans une foule qui apporte tellement d’énergie, c’est spécial. J’avais vraiment le goût de participer à ça. »

Il se demande si cette motivation est un peu égoïste, mais conclut que c’est un échange. Après tout, il donne de son temps et de son talent pour immortaliser les moments mémorables des athlètes aux compétitions et il reçoit toute cette belle énergie en retour.

« C’est une expérience grandissante en tant que personne humaine. De l’empathie…on n’en cultive jamais assez. » Pour lui, prendre part au Défi sportif AlterGo, tout comme prendre soin de sa fille qui a besoin de soutien de façon régulière, « c’est s’impliquer dans quelque chose de plus grand, une expérience différente. »

 

Une petite fille fait de la gymnastique rythmique

Photo prise par Serge Olivier au 42e Défi sportif AlterGo

Merci Serge!

Même si Serge aujourd’hui est plutôt retourné vers la photographie de portrait et de paysage, il va continuer de s’engager comme photographe bénévole au Défi sportif AlterGo.

Et bien que son sport préféré à photographier reste, et restera peut-être toujours, la natation, il a découvert d’autres sports en participant à l’événement qu’il classerait bon 2e « je dirais qu’en 2e position c’est le basketball et le rugby en fauteuil roulant. »

 

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