Le samedi 27 avril, en après-midi, à l’Open national de boccia qui se déroulait l’aréna Maurice-Richard, plusieurs bénévoles étaient à l’œuvre pour s’assurer que tout se passe bien. Parmi eux, les bénévoles qui revenaient pour la 2e, 3e ou même 10e fois côtoyaient des bénévoles dont c’était la première expérience au Défi sportif AlterGo et au boccia.
Une première expérience pour Ninon
À la table d’accueil des athlètes, Ninon Pelletier parle avec enthousiasme de sa première expérience de bénévolat au Défi sportif AlterGo. « J’adore ça! Ça a bien commencé avec une formation sur comment agir avec les personnes qui ont une limitation fonctionnelle. » Une formation qu’elle a trouvée vraiment intéressante et parfaite pour se mettre dans le bain. Puis, rendue à la compétition, Ninon se trouve bien entourée : « On a toujours de l’aide, il y a toujours quelqu’un pour répondre à nos questions. »
En plus, Ninon aime le contact avec les personnes ayant une limitation fonctionnelle. Comme physiothérapeute, elle a eu l’occasion d’en côtoyer, entre autres durant ses études à Chicoutimi. Elle apprécie donc vraiment ses expériences, tant au poste de chronométreur-marqueur qu’à l’accueil des athlètes.
« J’adore ça, vraiment, je me sens utile. J’ai appris qu’il y a des bénévoles qui participent depuis plus de 20 ans, c’est parce que c’est vraiment quelque chose d’intéressant. »
Et pourquoi Ninon a-t-elle décidé de devenir bénévole au Défi sportif AlterGo cette année?
Eh bien, c’est pour se familiariser avec le boccia après avoir été acceptée comme bénévole dans ce sport aux Jeux paralympiques de Paris 2024 avec sa sœur France.
France, passionnée par le boccia
France Pelletier, quant à elle, a découvert le boccia à sa première participation au Défi sportif AlterGo comme bénévole en 2014. Elle avait été assignée à la cafétéria de l’aréna Maurice-Richard où se déroulait la compétition et durant une pause, elle est allée voir les matchs. Elle a trouvé ça passionnant et a eu envie de s’engager bénévolement dans ce sport.
Quelques années plus tard, elle est revenue comme bénévole dans les compétitions de boccia. Elle a même été arbitre durant trois ans. Aujourd’hui, elle n’agit plus comme arbitre, mais elle occupe toujours des rôles techniques à la salle d’appel ou comme juge de ligne.
France souhaitait faire du bénévolat aux Jeux olympiques ou paralympiques depuis longtemps, mais, avec les enfants, le travail et les vacances, ça n’adonnait pas trop. Finalement, cette année elle a pu poser sa candidature. Et Ninon a embarqué avec elle dans le projet.
Aller aux Jeux paralympiques
Être accepté comme bénévole aux Jeux olympiques ou paralympiques, ce n’est pas une mince affaire. Sur près de 300 000 candidats, seulement 45 000 sont acceptés. C’est pourquoi France a indiqué toute son expérience en boccia sur son formulaire de candidature. Et ça a fonctionné, les deux sœurs ont été acceptées!
Ninon profite donc de son bénévolat au Défi sportif AlterGo pour se familiariser avec le boccia. Et elle a hâte de se rendre à Paris.
« C’est encore un peu un mystère, mais ils sont bien organisés. On commence à recevoir des courriels avec nos plannings, nos tâches et nos horaires. On a bien hâte. »
D’ici là, elle apprécie son expérience au Défi sportif AlterGo et comme bénévole en boccia.
« [Les Jeux paralympiques] c’est la raison pour laquelle je suis là, en fin de compte, mais je suis tellement contente que même après les Jeux, d’après moi je vais revenir [au Défi sportif AlterGo] les prochaines fois. »
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